Ah ! Willy !! Quel chou ! Je sais que c’est le tuto que vous attendiez tous, que vous vous demandiez comment j’allais bien pouvoir sauver cette pauvre hère, ma foi un peu rabougrie mais encore fort vaillante !
Pour ceux qui n’ont pas suivi les fabuleuses aventures de Willy le chou chinois sur Instagram, je vous fais le topo rapidos. J’étais tranquillement en train de faire quelques emplettes chez OUNI, magasin de vrac à Luxembourg (sur lequel un article va arriver très très vite), quand nos regards se sont croisés. Il était tout seul dans sa cagette et me faisait les yeux doux. Il n’était visiblement pas de première fraîcheur, mais moi le physique, je m’en fous, et en plus, il était à 50%. Je me suis dit « Que nenni, je veux de toi dans ma vie ! et je vais te sauver, Willy ! »
Vous comprenez donc que ce brave chou ne m’a quasiment rien coûté et que ma mission du jour était de le cuisiner rapidement et accessoirement, d’en faire quelque chose de très bon. J’avais à cœur de montrer que les légumes moches ne sont pas une fatalité, que beaucoup de blocages qu’on peut avoir sont « dans la tête » et que ces petites merveilles sont à la fois goûtues et économiques. Franchement, pourquoi s’en priver ?
Willy et moi sommes donc rentrés bras dessus bras dessous à la maison. Ludo a vaguement haussé un sourcil du genre « Tiens, encore une nouvelle lubie ». Mais moi, j’y croyais dur comme fer ! C’était le moment de faire péter le kimchi.
Késako ? Le kimchi est une préparation à base de chou chinois fermenté qui est extrêmement populaire en Corée. Une collègue m’a même confirmé qu’ils en mangent à tous les repas. Et dieu sait que ça faisait des ANNEES que je voulais en goûter. Dans ces cas-là, la meilleure solution reste toujours de faire soi-même, à défaut de pouvoir aligner le prix du billet d’avion. Et j’ai décidé de me lancer. J’ai trouvé ma recette sur le blog Tout le monde en cuisine (https://toulemondencuisine.wordpress.com/2017/01/16/ma-recette-de-kimchi-facile/) et je l’ai librement adaptée à ma sauce.