Vendredi, il s’est de nouveau passé un évènement incroyable dans ma vie d’ordinaire si paisible. J’étais tranquillement en train de faire mes petites courses chez OUNI (tu ne connais pas cette super épicerie vrac à Luxembourg ? Il faut vite aller y faire un tour ! Si tu veux, J’en parle par ici), quand ils m’ont soudain alpaguée au détour d’un rayon.
Mais qui ça ? Et bien figurez-vous que ma route à croisé celle de deux beaux choux-raves. En fin de parcours, un peu ramollos du bide et écorchés par la vie, mais qui sont arrivés sur mon chemin comme la divine providence.
Deux jumeaux, que j’ai immédiatement nommés Octave et Gustave, pour combler l’immense trou dans mon cœur qu’avait occasionnée la fin à la fois belle et digne de Willy le Chou chinois (Charles Baudelaire peut aller se rhabiller devant tant de poésie !). Et puis, c’était quand même l’occasion de m’attaquer enfin à ce légume à propos duquel j’ignorais tout et dont la seule prononciation du nom m’énervait.
C’est donc avec ces deux petites merveilles, à -50% s’il vous plait, que je suis rentrée bras dessus-bras dessous dans mon merveilleux pays Yussois, la tête fourmillante d’idées de recettes pour accommoder ces deux gaillards, défraichis mais encore tout à fait braves.
C’était toutefois sans compter sur l’affreux Pickles-Man, monstre mi-homme mi-bouteille de Melfort, qui vit tapi dans les recoins sombres de mon appartement, et qui, attendant que je montre enfin un signe de faiblesse et finisse moi-même vinaigrée dans une série de bocaux, s’attaque à tous les légumes qui sont à portée de sa main crochue.
Donc, après que Ludo m’ait demandé avec une lueur de folie dans les yeux si je ne comptais pas faire de pickles (le pauvre, je suis en train de lui créer une e-réputation dégueulasse – n’écoutez pas mes bêtises, c’est un homme charmant dans la vie de tous les jours, il a juste…ses petites marottes ^^), je me suis lancée un peu au pif, chaperonnée par le zen master en personne.
Je vous conseille de vous mettre tout de suite dans l’ambiance : calez-vous bien profondément dans votre canapé, 5ème symphonie de Beethoven dans les oreilles et allons-y gaiement pour le snuff movie du jour ! C’est parti pour l’instant psychopathe ! A nous deux, canaille !